La Turquie a été une fois de plus accusé injustement par la décision sur la "commémoration du centenaire du génocide arménien" adoptée par la Chambre des Représentants de Belgique, le 23 juillet 2015. Cette décision a déformé les faits historiques et ignoré la loi.
Ladite décision constitue le dernier maillon des activités qui se sont transformés en une campagne visant à diffamer l'identité et l'histoire turques depuis l’an 2015 dans le pays mentionné. La déclaration du Premier ministre de Belgique, Charles Michel, le 18 juin 2015; pratiques anti-démocratiques incompatibles avec les droits et les libertés fondamentales, en particulier avec la liberté d'expression à laquelle les politiciens qui expriment différents points de vue ont été soumis; et enfin la grave situation qui a émergé avec la décision de la Chambre des représentants de Belgique du 23 juillet 2015; ont été regrettés par la communauté turque en Belgique et ont atteint un stade affectant profondément nos relations bilatérales.
Il est difficile de comprendre que, à une époque où l'Europe est confrontée à des défis graves, y compris la crise économique, la Chambre des représentants déploie ses efforts, nécessaires pour assurer le bien-être de ses citoyens, sur un sujet qui est étranger à la nature des relations turco-belge et sur lequel il n'y a pas de consensus historique, juridique, académique ou politique et agit comme si elle était son porte-drapeau.
Il doit être entendu que cette décision et d'autres semblables ne servent pas les intérêts de la réconciliation turco-arménienne en aucune façon. Nous condamnons fermement cette décision accusant injustement notre histoire et ignorant les faits historiques et la mémoire de la nation turque.