Les allégations concernant la position de la Turquie en Libye émises dans la déclaration du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères de France dans le cadre de la visite effectuée à Paris par le ministre des Affaires étrangères de Grèce, Nikos Dendias, ainsi que dans sa réponse à une question, sont de nouvelles indications de la politique obscure et injustifiable de la France à l'égard de la Libye.
La France a alimenté la crise libyenne en apportant son soutien au putschiste et pirate Haftar, qui tente de créer un régime autoritaire dans le pays en renversant le gouvernement légitime et qui n'hésite pas à dénoncer publiquement une solution politique en Libye. L'approche de la France a encouragé Haftar à insister sur les méthodes militaires et a accru les souffrances et la détresse du peuple libyen.
Le plus grand obstacle à la paix et à la stabilité en Libye est le soutien apporté par la France et certains autres pays aux entités illégitimes, ce qui est contraire aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies.
La Turquie soutient le gouvernement internationalement reconnu de la Libye, à la demande de ce dernier et conformément aux résolutions des Nations Unies. Alors que la Turquie se range du côté du gouvernement légitime en Libye, la France soutient un putschiste et une personne sans aucun statut légitime, contrairement aux résolutions des Nations Unies et de l'OTAN.
Tandis que les actions menées par la Turquie en Libye sont légitimes, la France y poursuit ses politiques obscures, comme en Syrie, et agit comme un sous-traitant de la politique étrangère de certains pays de la région. Ces liens sombres de la France sont très inquiétants. Il est inacceptable qu'un allié de l'OTAN se comporte de cette manière.
La Turquie continuera à soutenir les efforts déployés sous les auspices des Nations Unies en faveur d'une paix et d'une stabilité durables en Libye.